Il y a eu un premier album, Brol, composé dans sa chambre sur un simple ordinateur. Un titre, des clips, des réseaux sociaux qui s’embrasent, un succès immense et soudain : un million d’albums vendus, trois Victoires de la musique en France et autant de décibels en Belgique. Tout est devenu beau, fou et aussi un peu flou. Après une tournée d’un an qui l’a emmenée dans plusieurs pays, Angèle a pris le temps de faire une pause. Un pas de côté pour mieux contempler l’image dans son entier. Pour se retrouver, respirer, et se laisser à nouveau inspirer.
Dans son dernier album, Nonante-Cinq, Angèle passe par divers sentiments : tristesse, doutes et anxiété (nous pouvons penser à « Démons » en featuring avec Damso). Cette mélancolie, ces ombres qui passent, Angèle a appris à les sublimer. En comprenant que l’on n’est jamais plus fort que lorsqu’on partage sa vulnérabilité. Que, sans pour autant renoncer à l’amour, il est bon, parfois, de jouer Solo. Qu’il est possible de hausser la voix pour vivre Libre, le pas réglé sur son propre rythme, un beat unique et galvanisant. À Bruxelles, à Paris, à n’importe quel âge de la vie. Vivre libre est le plus bel endroit qui soit.